On le savait, la reprise de la compétition après un mois d’arrêt cause Covid-19 (lire l’article) risquait d’être compliquée.

Mais au regard de la première rencontre face à l’AS Cannes, on pouvait avoir des raisons d’espérer…

 

 

Retour sur la défaite face aux leaders Cannois.

 

Des débuts prometteurs.

 

On ne va pas mentir, cela faisait un bien fou de retrouver une odeur de compétition à Jean Masson, mais les supporters, toujours interdits dans la salle car match à huis clos, manque cruellement.

 

Pour l’occasion, un direct d’avant match a été mis en place par Arthur Brousmiche et son équipe, que vous avez pu voir et pouvez même revoir sur notre page Facebook.

L’entame de match du côté CVB 52 est parfaite, aidé par une prestation de haut vol de notre libéro Franco Massimino sur ses lignes arrière, et les hommes de Silvano Prandi s’envolent  rapidement (8-6, 16-10 puis 21-15) pour ne laisser les Cannois que quelques miettes supplémentaires en fin de set, 25-21.

 

 

Manque de sérénité dans le money time.

 

Ce deuxième set est la réplique inversée du premier dans l’évolution du score, et ce sont bien les Cannois qui mènent la danse assez largement (6-8, 11-16 puis 15-21). Le CVB 52 parvient tout de même à recoller et faire peur à leurs adversaires, qui (malheureusement), tienne la barre haute pour remporter cette seconde manche sur le fil 25-27 grâce à un missile sorti des mains de leur pointu Australien Lincoln Williams au service.

 

Domination Chaumontaise.

 

Dans ce 3e acte, le CVB 52 est remonté, et domine de bout en bout. Rapidement devant, ils ne lâcheront jamais les commandes, et finiront même à +8 (25-17) sans le relâchement de fin de set que l’on a pu connaître sur le premier.

 

 

Bis repetita.

 

Ce quatrième set aura été le plus palpitant, et le plus indécis. Chacune des deux équipes se tirant la bourre tout au long du set, et chacune ayant eu une balle de set.

Il faudra notamment souligner le geste Fair-Play de l’ex Chaumontais Taylor Averill, qui, sur une balle de set Cannoise, annonce qu’il a touché le ballon au bloc alors que l’arbitre l’annonçait dehors, carton vert donc. Mais ce sont bel et bien les Cannois qui s’imposent 25-27 et s’offrent un tie-break.

 

 

Pile ou face.

 

Cette manche décisive tombera malheureusement dans les mains de nos adversaires du soir. Sans forcément déjouer, le CVB 52 a manqué d’un coup de pouce du destin pour s’imposer, à l’image de ces services qui prennent la bande du filet sauvés in extremis par Gelinski via une « corse » ou « pancake dive » en anglais pour les puristes ( sauvetage d’un ballon en venant glisser sa main sur le sol et sous le ballon juste avant que celui-ci ne le touche). Cannes s’impose donc dans un match sous tension 13-15.

 

 

Averill MVP.

 

C’est le 3e meilleur marqueur de la rencontre avec 23 points (25 pour Jesus Herrera, 1er) et pas moins de… 4 blocs, Taylor Averill qui sera élu MVP de la soirée. Il a d’ailleurs tenu à citer les supporters chaumontais sans qui « l’atmosphère n’est pas la même, c’est plus tranquille ».

 

Alors forcément quelques regrets, mais si à quelques jours de cette rencontre, nous avions évoqué un tie-break face à l’AS Cannes en grande forme alors que nous revenions du Covid, tous sans exception auraient signé rapidement.

 

 

 

 

Déplacement périlleux à Montpellier.

 

Pas de repos pour les braves, à peine la rencontre face à Cannes terminée, le regard était déjà porté vers le déplacement à Montpellier, solide équipe du haut de tableau surfant sur pas moins de 9 victoires consécutives avant la rencontre.

 

 

Une entame compliquée.

 

Dans le premier acte de cette rencontre, c’est Montpellier qui prend les devants dès le premier temps mort technique (8-5) pour ensuite ne plus le lâcher. Oscillants entre +3 et +4, les Héraultais finiront cette manche sur le score de 25-20.

 

 

Bonne fin de set.

 

Dans cette manche, même scénario que précédemment, les Montpelliérains prennent les devants rapidement (8-4), mais c’était sans compter les quelques aces et la grinta Chaumontaise nous permettant de repasser devant (14-16), avant de s’envoler vers le gain de ce set sur le même score infligé avant (20-25).

 

 

Au finish.

 

Tout comme face à l’AS Cannes quelques jours plus tôt, ce set se sera joué sur un détail, et ce n’est malheureusement toujours pas en faveur du CVB 52 qui viendra buter sur de solides défenses d’Alexis Gonzalez le libéro Montpelliérain, auteur d’un match très solide en défense. Les Chaumontais s’inclinent au finish, 25-23.

 

 

Baisse de régime fatidique.

 

4e manche, et cela sera la dernière. Victimes des efforts physiques des derniers jours, de l’état physique post-Covid, d’un manque de lucidité, … aucune de ces réponses ne peut être satisfaisante. C’est pourtant une bien triste fin de rencontre à laquelle nous avons pu assister, tout comme les Chaumontais, spectateurs de leur propre naufrage face à la marée du Hérault. C’est sur un score sans appel que le CVB 52 s’incline face à la très belle équipe de Montpellier qui vient s’accrocher tout en haut du classement de Ligue AM LNV.

 

 

Place à Cambrai et un certain…Yannick Bazin !

 

Dans un championnat qui reprend ses droits, et ce à vive allure, il faut savoir tourner la page rapidement. Avec une fréquence de match tous les 3 / 4 jours, pas le temps de « niaiser » ! Le retour des Chaumontais se sera fait directement dans la nuit après la rencontre, afin qu’ils puissent jouir d’une journée de repos avant de se focaliser sur la rencontre de samedi 12 décembre à 18h face au promu qu’est Cambrai, actuellement à la 5e place.

 

Cette surprenante équipe de Cambrai est portée par un passeur, ancien international français, qui n’est autre que … Yannick Bazin, bien connu à Jean Masson.

 

A l’occasion de cette rencontre, nous remontrons en place le système de direct d’avant et d’après-match, disponible gratuitement sur notre page Facebook.