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Une manche complètement folle !

C’est devant 1710 spectateurs à Palestra que s’est tenue cette deuxième manche du quart de finale entre le CVB52 et Paris. Match qui aura tenu toutes ses promesses puisque le CVB52 aura eu besoin de 4 sets pour se défaire des Parisiens, dont un 4eme et dernier set FOU !

Le sursaut parisien qui ne suffit pas

Lors de ce début de rencontre, les Cévébistes ne laissent aucunes miettes à leur adversaires parisiens du soir, menant rapidement 6-1, sur les services de McDonnell qui ne flanche pas, permettant à ses coéquipiers de bloquer tous els attaquants adverses.

Mais voilà, le passage au service du meilleur serveur de la Marmara SpikeLigue (Kento Miyaura), viendra resserer les débats, 13-11.

Paris reviendra même à 1 petite longueur sur un bloc de Paes sur Cardoso, et via un ace, recollera à 17-17.

Mais quelques éclats de la part de Suihkonen, le plus Finlandais des Chaumontais, redonneront des couleurs, et de l’avance aux siens à l’entrée du money time, 21-18.

Le CVB52 finira par remporter ce premier set 25-21.

En dents de scie

Dans ce 2eme acte, bis repetita, les Chaumontais prennent un peu le large avec 3 longueurs d’avance mais sont cette fois-ci directement rattrapé par des Parisiens avec au service Maase, 4-6.

La pression parisienne se fera sentir sur les épaules chaumontaises, et ce sont les Parisiens qui font la course en tête malgré une réception moins stable que lors du premier acte. Mais c’est désormais au tour des Cévébistes, à l’image de ce sauvetage dans les panneaux LEDs de Closter, de revenir à la charge, et de prendre l’ascendant sur leurs adversaires, 22-17.

Le CVB52 finira par s’imposer 25-20 pour mener désormais 2 sets à 0.

Puis vint le meilleur serveur de la Marmara SpikeLigue…Kento Miyaura

Dans ce 3e acte, les Parisiens retrouvent les mêmes couleurs que lors du début du second set, et prennent les rênes, avec un 4eme puis 5eme puis….6eme puis….7eme ace de Kento Miyaura, 2-9.

Le CVB52 n’y arrive pas, et la série de Miyaura aura laissé des traces, 5-14, moment choisi par Silvano Prandi pour lancer Filip Sestan à la place de Cardoso. Sestan tient sa place, tant en réception qu’à l’attaque, mais l’avance qu’a gagné Paris en début de set suffit à ces derniers pour rester sereins et maintenir cette séreinité.

Tom Liot fait à son tour son entrée sur le terrain en lieu et place de Joseph Worsley à la passe.

Au tour de Toledo de venir changer la donne sur le terrain à la pointe, 16-24.

Mais l’issue de ce set ne se fera pas trop tarder, et les Parisiens remporteront ce 3e set 18-25.

Une dramaturgie à son apogée

A l’instar des sets précédents, les deux équipes se tiennent jusqu’à 10-10, puis Paris viendra infliger un cinglant 0-3, leur permettant de prendre les devants. Kentoi Miyaura, meilleur marqueur à cette heure de la rencontre avec déjà…27 points, raffle tout sur son passage.

Un point gratté par ci, un autre par là…et le CVB52 recolle aux basques de Paris, 15-16.

Chaumont viendra rattraper Paris à l’entame du money time, le tableau d’affichage laisse désormais voir…20-20 dans une fin de set qui s’annonce… palpitante !

Mais un bloc de … Miyaura sur Suihkonen viendra rendre l’avantage aux Parisiens, 20-22.

Un ace de Suihkonen, comme pour s’excuser d’avoir été bloqué, viendra effacer ce break parisien et remettre les pendules à l’heure, 23-23.

Malgré la possibilité de reprendre l’avantage, le CVB52 se heurte sur une défense de fer de la part des Parisiens qui ne laissent tomber aucune balle, et transforme leur attaque, 23-24.

Dramaturgie oblige, Miyaura se présente alors au service, et lâche un “pétard” sur la ligne, jugé dehors, et de suite demander un challenge…qui s’avèrera… dehors pour quelques millimètres, 24-24.

Une défense héroïque de McDonnell plus tard, les Chaumontais prennent l’avantage, sans pour autant faire plier les Parisiens.

C’est sur leur 4eme balle de match, que les Chaumontais remporteront non sans mal cette deuxième manche face aux Parisiens, 29-27, sur une faute de filet litigieuse dont on entendra probablement parler ces prochains jours…

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